Vraie ou fausse question migratoire?

Un sondage intéressant qui a retenu mon attention concernant les angoisses et les problèmes vécus par les Français :

1. Le pouvoir d’achat

2. L’insécurité

3. Le social

4. L’immigration

5. Autres

Déjà, dans ce classement, vous voyez apparaître le décalage entre nos élites et la réalité du terrain.

La campagne hyper médiatique sur la question migratoire ne correspond en rien à nos angoisses ni à nos priorités.

D’un côté les Français disent » j’ai faim, le mois s’arrête au 15″ ;

que répondent nos élites politiques médiatiques? Le renvoi des non français.

Mais qui ? À ce jeu, il faudrait renvoyer toute la population puisque tous les Français ont une origine. Je propose aux membres gouvernements et des assemblées et à tous les Français qui ont une origine, ce qui signifie l’ensemble de la population, de retourner chacun dans son pays d’origine; ce qui ferait de la France un immense espace écologique au cœur de l’Europe. Un espace où ,la nature reprendrait ses droits. Une expérience unique où l’homme s’effacerait devant la nature avant qu’elle ne se décide de se venger des agressions qu’elle subit de façon permanente.

Posons une limite à notre volonté de conquête perpétuelle.

L’espace libéré après cinq ans, nous pourrions revenir admirer la beauté de l’œuvre de la nature et les bienfaits de notre départ.

La question obsessionnelle migratoire des élites se poserait autrement, de façon plus humble, puisque nous deviendrons des propres migrants dans nos pays d’origine. Il n’existe pas une seule façon ethnocentrique de se poser des questions en cherchant des solutions chimériques, les Français ne se trompent pas en plaçant l’immigration en quatrième position.

Dans leur ressenti intérieur, cette question migratoire devient absurde puisqu’il s’agit de se rejeter soi-même.

Bien souvent l’imaginaire du migrant n’est pas de rechercher une vie meilleure ailleurs, mais de retourner aux sources pour apporter ce qu’ils ont reçu ailleurs chez eux; retour rendu impossible par l’abandon d’une politique de développement qui aurait permis de mieux fixer les populations tout en accueillant plus facilement les retours au pays.

Cependant, le choix facile de tiers mondialisé rend le rêve de retour impossible.

En abordant ce sujet autrement, la question migratoire disparaît, mais les véritables problèmes nécessitant effort et intelligence au profit du développement de nos voisins apparaissent, nous offrant matière à d’innombrables projets pour les cinquante années à venir. Soyons humble, les défis sont devant nous et réfléchissons dans le sens contraire ,des solutions apparaitrons .

HG HARY GRONDIN

Fondateur de Humaniste Global de France et d’Outre Mer

#immigration #Presidentielle2022